Nous nous sommes rendus à Madagascar, en février 2015, où nous avons découvert bien plus que ce que nous avions entendu, car est un pays où beaucoup de gens souffrent de pauvreté, très loin de ce que l’on peut imaginer. Nombreux sont ceux qui sont allés passer leurs vacances dans ce pays, et beaucoup ont découvert de nombreux malgaches mendier pour avoir de quoi offrir un repas pour eux-mêmes et leurs enfants. Ceux qui possèdent quelques objets n’hésitent pas à essayer de les vendre. Les plus habiles confectionnent des objets, à condition d’avoir les matériaux nécessaires, pour en tirer quelques ariarys, qui est la monnaie malgache. Pour d’autres, ils n’ont d’autres choix que de venir vous demander humblement de leur porter secours, de les aider avec un peu d’argent.
Certains arrivent à faire un peu de commerce en confectionnant des gâteaux, en faisant cuire des volailles et tout ce qui peut se vendre. Cependant, l’hygiène n’est pas au top de l’exigence étant donné le peu de moyen qu’ils possèdent. C’est pourquoi la viande est exposée en pleine poussière, au dehors, dans ce que l’on peut appeler des magasins, que je nommerai « magasin de fortune ». La vigilance doit être de rigueur, car lorsque vous achetez un produit frais dans ces commerces de fortunes, vous ne connaissez pas la date limite de consommation ; c’est le cas par exemple pour les œufs, la charcuterie, et la viande vendu à la coupe.
Se soigner est également un problème récurrent dans ce pays. Pas d’argent, pas de soins. Même pour un mal de tête, le simple médicament courant dans notre pays pour calmer ce mal de tête qui vient de surgir, ne peut pas être pris en charge par les centres de santés.
L’accès à la scolarité est aussi une difficulté, car de nombreuses familles, par manque d’argent, ne peuvent inscrire leurs enfants à l’école. Quand ce n’est pas le montant de l’inscription qui manque, cela peut aussi être l’argent qui est nécessaire pour acheter les fournitures, afin que les enfants puissent étudier à l’école.
Nous pouvons agir et permettre aux malgaches de se nourrir, se vêtir et se soigner convenablement, et c’est ensemble, avec vous que nous pouvons leur porter secours.
Vito LENTINI,
Président de l’ICFM
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